La conduite performante de la planche exige évidemment une grande maîtrise technique. Pour être performant, il faut développer une technique permettant à la fois de mobiliser tout le potentiel de l’engin en agissant en cohérence avec les principes aérodynamique et hydrodynamique de l’engin, d’optimiser les manœuvres/passages de marques et d’être capable de circuler, se placer dans une flotte lors du départ. Des pistes de travail:
- Etre efficace dans toutes les conditions de vent et de mer. Passage de risées et molles
- Optimiser les manœuvres :
- virer de bord, empanner avec le minimum de perte de vitesse.
- Trajectoires en cohérence avec les principes aérohydro, une propulsion efficace permettant de maintenir de la vitesse, mais aussi étudiées en fonction de la situation, de l’état de la mer, se servir des vagues pour faciliter les transitions et garde de la vitesse.
- Maîtrise de l’assiette de l’engin,
- Relancer efficacement, retour vitesse max en utilisant le moins de temps possible.
- Maîtrise du pumping de jambes.
- Régulations jambes pour passage clapot, dissociation haut/bas du corps.
- Prise de carre efficace pour conservation de l’appui dans le clapot (gybe)…
- Les manœuvres au service du projet tactique :
- se placer par rapport à la flotte.
- Contrôler/marquer un ou plusieurs adversaires,
- se dégager du cône de déventement.
- Rejoindre une zone de vent, un côté de parcours.
- Suivre les évolutions du vent.
- Rester dans une risée.
- Se placer sur une ligne de départ…
- Circuler/se placer dans une flotte lors du départ pour mettre en œuvre son projet stratégique. En d’autres mots « être acteur de son départ » c’est-à-dire ne pas subir la loi de l’autre.
- Savoir s’imposer sur une ligne,
- se placer en utilisant les règles de manière à protéger son espace sous le vent, au vent ou au comité,
- trouver l’espace sur la ligne pour se lancer,
- trouver la position sur la ligne qui permettra de mettre en œuvre son projet.
- Maîtriser les arrêts/relances.
- Optimiser ses repères spatiotemporels permettant de couper la ligne à pleine vitesse au top départ.
- Etre capable d’atteindre la Vmax en un minimum de temps.
- Avoir un bon cap pour « sortir » les adversaires (technique, choix aileron)…
- … ou privilégier la vitesse pour atteindre un côté de parcours favorable…
- Passages de marques :
- Anticiper le passage de marque lors du dernier bord : le dernier virement, son emplacement par rapport au parcours, au vent, au courant et la position par rapport aux adversaires ouvrent un champ de contraintes et de possibles du passage de la marque.
- Etude de la trajectoire pour optimiser le gain au vent/sous le vent, pour se placer par rapport à un adversaire, pour répondre à un choix tactique.
- Respecter ou faire respecter les règles d’engagement à la bouée.
- Gestion de la prise de risque en confrontation directe.
- Multiplier les situations d’approche aux bouées lors de l’entraînement
- Effectuer une pénalité :
- S’entraîner à être efficace dans la réalisation de la pénalité pour perdre un minimum de temps et de places.
- Repartir rapidement après une chute :
- Travailler à l’entraînement l’efficacité à repartir après une chute quelque soit la position de son matériel pour perdre le minimum de temps et de places en course.
Entraînement :
- Conduites :
- Comparatifs (speedtest),
- travail dans toutes les conditions de vent et de mer,
- construction polaires de vitesse,
- observation autres coureurs HN,
- vidéo…
- Manœuvres :
- Travail technique répété,
- situations comparatives,
- analyse trajectoire et temps de réalisation,
- vidéo,
- observation autres coureurs HN…
bonjour,
« Maîtrise du pumping de jambes. » mais le pumping des jambes est liés au blocage des bras ? (dissocier le bas du haut mais la qualité de l’un depend de la qualité de l’autre) pourquoi un pumping des jambes et non pas un pumping general?
(la transmission du pumping se fait par les pieds et le diabolo )
qu’en pensez vous ?
pascal
Bonjour,
Lors de passage de molle ou pour gagner en cap, il est intéressant de « pumper » seulement avec les jambes pour faire travailler l’aileron et permettre ainsi à la planche de conserver le planning. Ce type de pumping se fait en dissociant bas du haut, seules les jambes sont actives, le gréement restant bordé. Si le pumping de jambes ne suffit plus, alors il s’associe avec le gréement et là on retrouve effectivement le pumping « classique ».
Stéphane